Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines (CSMO Mines) et l’Institut national des mines du Québec (INMQ) lancent la nouvelle Estimation des besoins de main-d’œuvre du secteur minier au Québec 2023-2028 avec tendances 2033.
D’après les recherches menées, on apprend que 14 358 postes seront à pourvoir dans le secteur minier sur l’ensemble de la province d’ici 2028.
Cette enquête montre également les professions et les formations les plus recherchées dans le domaine minier pour les années à venir. Ainsi, d’ici 2033, 56% de la main-d’œuvre devra détenir un diplôme de formation professionnelle, contre 19 % pour une formation collégiale et 14% pour un diplôme universitaire. Le secteur minier maintient son besoin en main-d’œuvre qualifiée, ce qui ouvre la porte à de belles perspectives de carrières pour la relève.
Toujours d’ici 2033, les métiers qui nécessiteront le plus d’effectifs sont « mineur (forage, sécurisation des galeries et opération de machinerie) », mécanicien de machinerie lourde, opérateur de machinerie lourde et opérateur de machine de traitement du minerai.
Cette estimation est un outil essentiel qui anticipe les besoins de l’industrie minière et nous permet d’aligner notre offre de service sur les attentes des entreprises du secteur. Ainsi, le travail de promotion des métiers, les formations et les outils de gestion des ressources humaines peuvent évoluer et répondre aux réalités des entreprises.
La directrice générale du CSMO Mines, Madame Suzie Therriault, a partagé ses perspectives sur cette étude : « L’enrichissement de la connaissance du marché du travail de l’industrie minière est l’un des mandats clés du CSMO Mines et c’est dans ce contexte qu’est présentée cette nouvelle estimation. Elle présente des informations actuelles et pertinentes qui guideront nos actions et l’évolution de notre offre de service afin de proposer des projets de développement de compétences et d’outils de gestion de ressources humaines alignés sur les besoins évolutifs des entreprises minières. Cela s’applique notamment à nos projets collaboratifs avec ces entreprises, les établissements d’enseignement et la Commission des partenaires du marché du travail dans le cadre des formations de courte durée (COUD). Le partenariat avec l’INMQ est un facteur de succès important pour la réalisation de ce projet. »
Le CSMO Mines et l’INMQ ont chargé la Table jamésienne de concertation minière (TJCM) de mener cette enquête et de rédiger ce document.
Dans l’onglet publication, vous pourrez également trouver les précédentes versions du document pour consultation.