Que faire avec les vieilles mines d'amiante et les montagnes de résidus amiantés laissés en héritage par des décennies d'exploitation? Et si l'on pouvait transformer ces haldes infertiles en oasis de verdure? Selon une enquête menée auprès des gens de Thetford Mines, de Black Lake et d'Asbestos (Val-des-Sources), une très forte majorité de la population serait favorable au projet et même prête à y contribuer financièrement.

Les résultats de l'étude réalisée par la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) ont été publiés la semaine dernière dans la revue scientifique Extractive Industries and Society. On y apprend que plus de 80 % des résidents sondés souhaitent voir les anciens sites miniers transformés en espaces verts.

De plus, les répondants favorables au verdissement vont jusqu'à affirmer qu'ils seraient prêts à payer entre 5 $ et 25 $ par année durant trois ans pour financer la démarche.

Par voie de communiqué, la chercheuse Ann Lévesque, doctorante à l'UQO, s'est dite agréablement surprise de la participation et de l'ouverture des gens à donner une deuxième vie aux haldes minières et à contribuer à améliorer l'environnement.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique, Jérôme Dupras explique que cette enquête auprès de la population s'inscrit dans un projet plus large dont l'objectif est la création d'un immense puits de carbone en végétalisant d'anciens sites miniers dans les régions de Chaudière-Appalaches et de l'Estrie.

Source : ICI Estrie

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