Découvrez les réponses aux questions qui nous sont le plus fréquemment posées en consultant notre Foire aux questions (FAQ)! Vous trouverez une multitude d’informations pouvant vous aider à mieux comprendre le fonctionnement de l’embauche dans le secteur minier, mais aussi à être plus informé sur la réalité de l’emploi dans ce secteur.

Voici les réponses aux questions qui nous sont le plus fréquemment posées! Vous trouverez une multitude d’informations pouvant vous aider à mieux comprendre le fonctionnement de l’embauche dans le secteur minier, mais aussi à être plus informé sur la réalité de l’emploi dans ce secteur. Si toutefois vous ne trouvez pas la réponse à votre question, vous pouvez nous l’adresser en Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Comment fonctionne l'embauche dans l'industrie minière?

Dans le cadre de l'exercice « 48 heures pour mieux comprendre l'embauche dans l'industrie minière », notre équipe a questionné plusieurs responsables de l'embauche dans des entreprises minières.

Le processus d’embauche varie d’une compagnie à l’autre. Nous avons cependant retenu ce qui nous a semblé être les principaux réflexes d’embauche ou les actions qui pouvaient avoir un impact sur la rétention, ou non, des candidatures.

Les compagnies minières jointes nous ont confirmé que plusieurs semaines s’écoulaient entre le moment où l’offre était annoncée sur les différents supports (sur Internet, dans les journaux, à la radio, etc.) et le rappel des candidats.

Lorsque l’offre arrive à échéance, les responsables des ressources humaines trient les candidatures. En 48 heures, les curriculums vitæ (CV) non pertinents sont mis de côté.

Un système de notation des CV sert par la suite à faire ressortir les meilleurs candidats du lot. La candidature doit d’abord correspondre aux critères de l’offre d’emploi. Les compétences connexes sont par la suite considérées pour départager les candidats. Finalement, à compétences égales, les travailleurs habitant dans la ville ou la région minière (ou à proximité du lieu de travail) seront favorisés. Il s’écoule entre deux et trois semaines avant que les candidats retenus pour une entrevue soient rappelés.

D’ailleurs, les emplois ne demandant que des compétences générales et non spécialisées dans un domaine sont souvent pourvus (à compétences égales) par des travailleurs de la région où se trouve le lieu de travail. Pour les postes plus difficiles à combler (ex. : ingénieur, géologue, etc.), les compagnies minières ne favorisent pas systématiquement la proximité.

Plusieurs compagnies minières travaillent avec des sous-contractants. Évidemment, ces personnes travaillant déjà sur le site de la mine sont, à compétences égales, favorisées lorsqu’il y a une ouverture de poste, car elles connaissent déjà le milieu de travail et la machinerie qui y est utilisée. L’affichage des postes est néanmoins fait à l’interne et à l’externe simultanément.

Est-ce que l’employeur peut m’embaucher et me former par la suite?

Pour le moment, les employeurs n’embauchent pas des candidats pour les former par la suite. Pour être embauché, le postulant doit posséder les qualifications requises par l’employeur et détaillées dans l’offre d’emploi.

Cependant, il est possible de gravir les échelons au sein d’une entreprise minière. Un employé peut espérer changer de poste au cours de sa carrière. Dans ce cas, il sera formé à ses nouvelles fonctions par son employeur.

Est-ce que j’ai besoin d’une formation pour travailler dans les mines?

Oui! L’industrie minière est à la recherche de candidats compétents et qualifiés pour combler ses postes disponibles. Les employeurs recherchent des personnes fonctionnelles dès leur embauche.

Plus de 300 appellations d’emploi différentes sont utilisées par l’industrie minière! Il est possible que vous possédiez déjà la formation et l’expérience nécessaires pour décrocher un emploi au sein de l’industrie minière. C’est pourquoi le CSMO Mines a conçu plus de 90 fiches-métiers faisant le portrait de métiers que l’on peut trouver dans le secteur minier. Chaque fiche vous permet d’identifier les appellations d’emploi, les compétences nécessaires ainsi que le(s) programme(s) de formation requis pour pratiquer le métier en question. Cliquez ici pour les découvrir!

J’aimerais travailler avec de la machinerie lourde, mais je n’ai pas la formation demandée. Est-ce que mon expérience peut être suffisante?

La machinerie utilisée en contexte minier est surdimensionnée et spécifique à l’industrie. Difficile de s’improviser conducteur ou mécanicien de machinerie lourde ou liée à l’extraction quand on ne possède pas la formation.

Si l’emploi qui vous intéresse requiert un diplôme d’études professionnelles, consultez notre moteur de recherche de formations. Vous verrez que plusieurs formations ne demandent que quelques mois d’études. À vous de voir si le jeu en vaut la chandelle!

J’aimerais travailler pour une compagnie minière, mais je ne veux pas retourner sur les bancs d’école. Que faire?

Il existe plus d’une centaine de métiers différents nécessaires au bon fonctionnement de l’industrie minière. Le saviez-vous? Peut-être avez-vous la formation requise pour travailler dans un contexte minier, dans des domaines qui ne sont pas directement liés à l’extraction du minerai. Consultez nos fiches-métiers pour découvrir les possibilités qui s’offrent à vous!

Quelle est la vision des mines sur la formation privée?

L'industrie recherche des gens formés et compétents bien que, dans tous les cas, l’entreprise minière impose des formations spécifiques au type d'emploi, et ce, dès l'accueil du travailleur dans la mine. Par ailleurs, cela est vrai peu importe d'où provient le diplôme et peu importe si ce nouvel employé provient d'une autre mine ou d'un autre secteur industriel.

Si vous étiez un employeur, préféreriez-vous un candidat possédant un diplôme d'une durée de 1095 heures, de 900 heures ou de 630 heures? Qu'à cela ne tienne, puisque l'employeur portera d'abord son choix sur le candidat ayant les meilleures attitudes et aptitudes. Donc, le candidat ayant les meilleures attitudes et un diplôme reçu pour des études plus longues (pour un même type d'emploi) et mieux réussies l'emportera probablement sur le second.

Pour y voir plus clair et connaître la formation dont vous avez besoin pour exercer un métier, consultez la section Trouver une formation.

Ce que les entreprises recherchent?

Les besoins de main-d’œuvre des entreprises minières varient d’une compagnie à une autre, voire d’une région à une autre. Toutefois, il existe quelques points communs à leur recherche de candidats. Être qualifié est assurément la première chose qui vous sera utile dans votre recherche d’emploi.

Cependant, à compétences égales, d’autres facteurs peuvent influencer la prise de décisions, comme le goût du défi, la stabilité ou l’intérêt pour le dépaysement.

Quelles sont les formations exigées?

Pour connaître les formations requises pour différents métiers liés à l’industrie minière, consultez les fiches-métiers.

Quelles sont les conditions de travail dans l’industrie?

Les conditions de travail d’un employé du secteur minier sont, d’abord et avant tout, axées sur un environnement sain et sécuritaire. Avec les technologies d’aujourd’hui, les travailleurs s’exercent dans un milieu où la priorité demeure leur sécurité.

Les horaires de travail dans l’industrie minière diffèrent quelque peu du traditionnel « 9 à 5 ». Selon le poste occupé et la région choisie, le travailleur du domaine minier peut être appelé à travailler sur des quarts de dix à douze heures, un certain nombre de jours consécutifs. Puis, il pourra prendre quelques jours de congé pour ensuite revenir au travail, et ainsi de suite.

Le salaire d’un travailleur du secteur minier est plutôt intéressant. Celui-ci gagne en moyenne, tous métiers confondus, 80 000 $ par année, mais son salaire annuel peut s’élever jusqu’à 120 000 $, selon le poste, l’expérience et l’ancienneté. Par ailleurs, la majorité des postes sont syndiqués.

Dans quelles régions peut-on trouver des mines?

Au Québec, trois régions administratives sont reconnues pour la richesse de leur sol et pour les nombreuses mines qui s’y trouvent.

Selon le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, on trouve présentement 26 mines actives au Québec. La grande majorité de celles-ci sont situées dans les trois principales régions minières du Québec, c’est-à-dire l’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec.

Il est possible de trouver des mines dans d’autres régions du Québec, comme dans les Laurentides, aux Îles-de-la-Madeleine ou au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Cependant, elles s’y trouvent en moins grand nombre. Pour voir la répartition des mines et l’ensemble des compagnies minières au Québec, cliquez ici.

Qu’est-ce que le système de fly-in/fly out (ou navettage)?

Certaines mines sont situées dans des régions plus éloignées du Québec, à des endroits où les travailleurs ne pourraient habiter à proximité avec leur famille. C’est pourquoi les entreprises minières ont décidé de transporter les employés vers leur milieu de travail, à l’aide d’avions nolisés. Ces avions ont des points de départ spécifiques, tels que Montréal, Québec et Rouyn-Noranda, où les travailleurs doivent se rendre pour prendre l’avion vers la mine.

Quelles entreprises minières utilisent le système de fly-in/fly-out (ou navettage)?

L’ensemble des entreprises minières, dont les mines sont situées dans la région du Nord-du-Québec, utilisent le système fly-in/fly-out (ou navettage). Par exemple, c’est le cas de l’entreprise Glencore qui possède le complexe minier Raglan situé à une centaine de kilomètres de l’extrémité nord du Québec.

Le système de fly-in/fly-out (ou navettage) est également utilisé dans d’autres régions, telles que la Côte-Nord, à la mine de Mont-Wright (ArcelorMittal Mines Canada).

Quel est l’horaire d’une personne travaillant dans une mine en région éloignée?

Deux types d’horaire sont présentement en vigueur pour les travailleurs dont l’emploi nécessite de prendre un avion nolisé pour se rendre sur le lieu de travail (fly-in/fly-out ou navettage).

Il est possible de faire ce qu’on appelle du « 14-14 », c’est-à-dire travailler quatorze jours consécutifs et, par la suite, bénéficier de quatorze jours de congé à la maison. Aussi, on peut alterner entre du « 3-2-2-3 » et du « 2-3-3-2 », correspondant à six semaines de travail entrecoupées de quatre semaines de congé, puis quatre semaines de congé entrecoupées de six semaines de travail.